Les jeunes bâtissent leur avenir de leurs propres mains – Roger Federer discute avec Tadashi Yanai
~ La puissance du vêtement n°24 ~

Aug 29, 2025 ARTICLES FRANÇAIS
La puissance du vêtement s'inspire de la philosophie du LifeWear visant à créer des vêtements qui enrichissent la vie et le confort des gens, en se basant sur la structure thématique de la manière d'utiliser le pouvoir des vêtements envers la durabilité et de divers autres enjeux sociaux.
Dans la puissance du vêtement n°24, la légende du tennis Roger Federer et Tadashi Yanai, supporteur de la prochaine génération, ont discuté de l'importance d'aider les enfants tout en réfléchissant à leurs propres expériences.


Aider les enfants, c'est préparer l'avenir.


La puissance du vêtement n°24

Roger Federer (à gauche) et Tadashi Yanai. Leur conversation commence par deux photos de leur jeunesse.



Tadashi Yanai : On dirait que vous étiez déjà assez cool quand vous étiez jeune.

Roger Federer : Cette photo a été prise au milieu des années 80. Ma raquette était en bois et la balle de tennis n'est pas jaune, elle est blanche. Je dois remercier mes parents de m'avoir aidé à commencer si tôt le tennis. Cela me fait penser au fait que vous avez dit avoir grandi entouré de vêtements, M. Yanai. Vous semblez avoir été un enfant plutôt cool vous aussi.

Je me faisais chicaner, peu importe ce que je faisais ou ne faisais pas.


La puissance du vêtement n°24

Tadashi Yanai (à gauche) dans sa jeunesse avec son père, Hitoshi Yanai, qui tenait la boutique de vêtements pour hommes Ogori Shoji à Ube, dans la préfecture de Yamaguchi.


Yanai : Mon père tenait une boutique de vêtements pour hommes. Voici une photo de la cour derrière le magasin. Je venais d'entrer à l'école primaire et j'étais extrêmement timide. Mon père était un homme très strict. Au Japon, nous avons un terme pour désigner les pères qui crient toujours sur leurs enfants : « kaminari oyaji », ce qui signifie « Père tonnerre ». Il en était un exemple parfait. Comme notre maison et le magasin étaient reliés, j'étais réprimandé du matin au soir, quoi que je fasse ou ne fasse pas.
J'imagine que le fait d'avoir montré vos talents dès votre plus jeune âge vous a épargné ce genre d'expérience, Roger.

RF : C’est vrai, mon père ne s’est jamais énervé et crié. Pour me soutenir dans mon entraînement, il passait plus de temps avec moi la fin de semaine et supportait toutes sortes de niaiseries. Cette anecdote devrait vous donner une idée. Une fois, mon père nous conduisait à la maison une route de montagne enneigée après un tournoi junior que j’avais perdu. Je faisais une crise, je pleurais et je me plaignais. Mon père a lentement quitté la route pour s’arrêter à côté de la neige. « Sors de la voiture, » m’a-t-il dit. Je voudrais te montrer quelque chose. » J’ai plissé les yeux, ne sachant pas trop ce que je devais regarder, et il a enfoncé mon visage dans un banc de neige! « Arrête de te plaindre de la partie et calme-toi », m’a-t-il dit. Il ne semblait pas en colère. C’est ce qui m’a fait sortir de ma petite crise.
Dans votre cas, comme la maison était reliée au magasin, je suppose que le « père tonnerre » était toujours à deux pas.

Yanai : Exactement. Impossible de s'échapper! Mais je trouvais le magasin fascinant. Les adultes qui y travaillaient vivaient aussi là-bas, la clientèle et les amis de mon père venaient tout le temps. Il y avait toujours des adultes autour de moi. Je savais que j'étais un enfant, mais j'ai été élevé d'une manière qui ne me laissait pas beaucoup de place pour me sentir comme un enfant. Malgré ma timidité, je dois remercier mon éducation pour cela.

RF : Et cette boutique de vêtements pour hommes indépendante est finalement devenue une marque internationale.

La puissance du vêtement n°24

« Trouvez où vous avez échoué. Servez-vous-en comme d’une leçon pour agrandir votre esprit » dit Yanai.



Yanai : Tout vient de mes voyages à travers le monde à la fin de mon adolescence. Je suis entré à l’université à la fin des années 1960. J’ai passé mon premier été à voyager en Asie du sud-est. En chemin, j’ai embarqué sur un bateau et suivi des séminaires dans le cadre du programme d’études à l’étranger en mer de l’université Waseda. J’ai découvert Hong Kong, Singapour, Kuala Lumpur et Bangkok. Au cours de ma deuxième année à Waseda, les manifestations étudiantes étaient devenues si intenses que l’université a dû fermer ses portes. À l’époque, j’étais attiré par les hippies et la culture des jeunes aux États-Unis. C’était ma première destination lors de mon voyage autour du monde. Lorsque j’ai demandé à mon père de m’aider à financer mon voyage, il a accepté de tout payer. Je lui en suis encore extrêmement reconnaissant aujourd’hui.
Ce voyage a commencé à Yokohama, où j’ai embarqué à bord du navire President Wilson de la compagnie American President Lines, à destination de San Francisco. Je pourrais parler de ce voyage toute la journée. Ce que je peux dire, c’est que mon périple de 100 jours m’a donné une vue globale de la situation mondiale à cette époque. J’ai eu le privilège de voir des situations de pauvreté extrême. Je suis convaincu qu’il existe un lien direct entre ces expériences et nos efforts pour développer nos magasins à l’international.

RF : Je peux dire, d'après mon expérience personnelle, que les voyages contribuent à former le caractère des jeunes. Mes filles sont nées pendant que nous étions en tournée, et depuis, nous avons parcouru le monde ensemble. En observant les enfants, on se rend compte à quel point les voyages sont enrichissants.
Quand j'étais jeune, notre famille passait un ou deux mois chaque été dans le pays natal de ma mère, l'Afrique du Sud. Nous avons passé de bons moments, mais cela m'a aussi permis de prendre conscience des difficultés auxquelles les habitants de l'Afrique étaient confrontés. J'étais très sensible à la souffrance des gens.

Yanai : Les enfants peuvent être très perspicaces.

Vivre loin de sa famille. « Arrête de te plaindre du jeu », m’a dit mon père.


La puissance du vêtement n°24

Les parents de Roger se sont rencontrés dans la société pharmaceutique Ciba-Geigy, où travaillait son père. Roger a commencé à jouer au tennis en 1984.



Yanai : Cela me rappelle, Roger, j'ai entendu dire que vous aviez passé une partie de votre jeunesse loin de votre famille, dans un pays dont vous ne parliez pas la langue.

RF : Oui, c'est vrai. À 14 ans, j'ai décidé de quitter la maison. Je voulais passer au niveau supérieur au tennis. Mais je n'ai pas vraiment quitté la Suisse. La ville où j'ai grandi, Bâle, se trouve dans la région où l'on parle allemand. Je me suis installé à Ecublens, dans la région où l'on parle français. Je vivais dans une famille d'accueil locale et, entre la maison et l'école, je devais parler, lire et écrire en français toute la journée. Le problème, c'est que je ne parlais pas un mot de français. Pendant les neuf premiers mois, je pleurais tout le temps. J'étais seule, sans parents, sans amis et incapable de communiquer. Les deux années que j'ai passées dans ma famille d'accueil m'ont donné la motivation dont j'avais besoin pour passer au niveau professionnelle à l'âge de 16 ans.

Yanai : Ce qui m'impressionne chez vous, c'est que vous semblez toujours enthousiaste, peu importe les défis à relever. On dirait que ces deux années passées à Ecublens vous ont rendu plus fort.

RF : C'est possible. Au début, je ne savais pas comment les choses allaient se passer, mais j'étais encadré par de bons entraîneurs et une famille d'accueil très gentille. Je ne pouvais pas me permettre de perdre mon temps à faire des caprices comme je le faisais chez moi. Je n'avais donc pas d'autre choix que de devenir plus fort et indépendant. Et j'ai appris sur beaucoup de choses différentes.

Yanai : Dans un match de tennis, tout repose sur l'individu. C'est un aspect qui différencie beaucoup votre sport de l'industrie de la mode. Dans les affaires, c'est un travail d'équipe. La dernière chose que vous souhaitez, c'est avoir des mentalités ou des idées contradictoires sur la manière de vendre des vêtements aux clients.
Dans le sport, vous avez un adversaire. Quelqu'un gagne et quelqu'un perd. Il y a un pointage. Le résultat est là, à la vue de tous.

RF : Bon point. Il y aura toujours un défi à relever, un objectif à atteindre. Quand on perd, il faut en tirer des leçons, pour comprendre pourquoi on a perdu. Cela demande de la modestie, de reconnaître quand l'adversaire était plus fort ou quand on a commis une erreur.

Yanai : Dans les affaires, il est inutile de se focaliser sur le succès. L'échec est la norme. Chaque expérience vécue avec l'échec est une nouvelle occasion d'apprendre où on a échoué et de tirer une nouvelle leçon. Cela ouvre l'esprit.

RF : Parfois, en affaires, on ne se rend compte que bien plus tard qu'on a échoué. Au moins, dans le sport, on le sait tout de suite. Cela peut causer beaucoup de stress et une perte de confiance chez les athlètes professionnels. Personne n'aime le sentiment de défaite. Et quand on continue à perdre, cela peut causer de sérieux problèmes. Lorsque cela arrive, trouver la motivation dans ses souvenirs des moments où on a gagné peut aider à briser le cercle vicieux.

Yanai : Fascinant. Il est certain que dans le monde des affaires, il n'existe pas de norme claire pour définir le succès ou l'échec. Parfois, il faut prendre du recul et accepter l'échec pendant un certain temps. Pour chaque erreur, il y a quelqu'un dans le monde qui la considérera, d'une certaine manière, comme un succès.

La puissance du vêtement n°24

« Je voulais contribuer à des causes plus vastes et profondes », explique Roger.



L'éducation comme moyen ultime d'autonomie


Yanai : En 2003, après avoir remporté votre premier titre à Wimbledon, vous avez créé la Fondation Roger Federer. À l'époque, vous n'aviez que 22 ans et vous avez mis en place cette fondation dans le but d'aider les enfants défavorisés. Je dois dire que vous avez accompli des merveilles.

RF : Depuis que je suis devenu professionnel, j'ai eu la chance de pouvoir m'engager dans des activités humanitaires. Mes tournées à travers le monde m'ont souvent rappelé combien d'enfants vivent dans la pauvreté. Cela m'a donné envie de contribuer à une cause qui aurait un impact plus vaste et plus profond, même si ça ma pris du temps pour en arrivé.

RF : C'est pourquoi j'ai décidé de me consacrer à l'éducation de la petite enfance. Mes expériences en Afrique du Sud m'ont en partie influencé, mais j'ai progressivement pris conscience que sur tout le continent africain, l'accès à l'éducation variait considérablement d'un pays et d'une région à l'autre.
L'éducation est le meilleur moyen de nous aider nous-mêmes. En les valorisants, nous pouvons aider tous les enfants du monde, car un jour, ces enfants voudront peut-être redonner à la société qui les a aidés. L'influence de l'éducation va bien au-delà de l'épanouissement individuel. Elle se prolonge dans l'avenir.

Yanai : Il est certain que grandir dans un environnement en crise économique augmente les chances de ne pas recevoir une éducation complète. Les familles qui manquent de nourriture et de vêtements doivent se battre pour survivre, et parfois, ils préfèrent envoyer leurs enfants travailler plutôt qu'à l'école. Une fois prit dans cette spirale descendante, les opportunités éducatives s'éloignent de plus en plus.

RF : Les fermetures d'écoles causées par la pandémie ont privé les enfants de l'accès aux programmes alimentaires scolaires. Dans certaines régions, il arrive souvent que le repas fraîchement préparé à l'école représente le repas le plus nutritif de la journée d'un enfant. En ce sens, la crise du coronavirus est également une crise nutritionnelle et éducative pour les enfants.
Les inondations qui ont frappé la Zambie en janvier dernier [2022] ont également empêché les enfants d'aller à l'école. Toutes sortes de facteurs peuvent empêcher les enfants d'aller à l'école.

Yanai : La situation des enfants réfugiés est également très grave. Ces enfants n'ont ni maison ni école où aller. Actuellement, on estime à plus de 100 millions de personnes déplacées dans le monde. Il y a une vingtaine d'années, lorsque nous avons lancé nos programmes d'aide aux réfugiés, ce chiffre représentait moins d'un tiers de ce qu'il est aujourd'hui.
Même à l'époque, ces chiffres étaient stupéfiants. Aujourd'hui, ils ont atteint des niveaux alarmants.

RF : Devoir quitter sa maison, abandonner tous ses biens et fuir la vie telle qu'on la connaissait est une expérience trop intense pour être vécue par un enfant.

Yanai : Ils doivent fuir pour survivre, tandis qu'ils mériteraient de jouer comme les autres enfants.

La puissance du vêtement n°24

Le 19 novembre 2022, lors de la journée UNIQLO LifeWear Tokyo 2022 avec Roger Federer, pour rendre hommage aux grandes réalisations de cet ambassadeur mondial de la marque UNIQLO qui a récemment pris sa retraite professionnelle. Roger Federer a passé du temps avec des enfants - la prochaine génération de joueurs - sur le court, devant un public, en direct de l'Ariake Coliseum de Tokyo.



Les mentors sont importants, mais en fin de compte, c'est vous qui décidez.


Yanai : Roger, cela n'a pas dû être facile de mener des activités humanitaires en même temps que votre carrière de joueur de tennis professionnel. Qu'est-ce qui vous a poussé à vous engager dans cette voie?

RF : J'avais 22 ans à l'époque et j'ai eu la chance d'avoir des personnes plus expérimentées et des mentors dans ma vie qui m'ont donné de bons conseils. Mes parents, ma femme et mes entraîneurs ont tous passé beaucoup de temps à m'aider à prendre des décisions. Avoir de la famille et des relations dans ma vie, des mentors en particulier, a été la clé de ma croissance. Ils ont été une source précieuse de compagnie et m'ont appris à lever les yeux du court de tennis pour voir et écouter ce qui se passe dans le monde.
Il n'est pas nécessaire que ce soit toujours aussi sérieux. Aller à un concert, se promener dans un musée ou rencontrer quelqu'un de nouveau, tout cela vous apprend à mieux connaître le monde. J'ai également eu la chance de voyager beaucoup. Cela a été un facteur important dans l'élargissement de ma perspective.

Yanai : Il est logique que cultiver une ouverture d'esprit ou une grande réceptivité vous soit utile pour aller de l'avant.

RF : On n'est joueur de tennis professionnel que pendant une courte période. C'est pourquoi il faut en profiter au maximum. C'est exactement pour cette raison que certaines personnes se concentrent uniquement sur le tennis, sans penser à rien d'autre. Si je devais citer un de mes points forts, je dirais que c'est l'équilibre. Je suis capable de passer, selon les besoins, entre un mode « affamé » où le tennis est tout ce qui compte, et un état détendu où je me rends disponible et où je suis réceptif à de nouvelles idées. Vous aussi, vous êtes capable de passer d'un mode à l'autre, n'est-ce pas, M. Yanai?

RF : On n’est joueur de tennis professionnel que pendant une courte période. C’est pourquoi il faut en profiter au maximum. C’est exactement pour cette raison que certaines personnes se concentrent uniquement sur le tennis, sans penser à rien d’autre. Si je devais citer un de mes points forts, je dirais que c’est l’équilibre. Je suis capable de passer, selon les besoins, entre un mode « affamé » où le tennis est tout ce qui compte, et un état détendu où je me rends disponible et où je suis réceptif à de nouvelles idées. Vous aussi, vous êtes capable de passer d’un mode à l’autre, n’est-ce pas, M. Yanai?

RF : Pour réussir dans le tennis, il faut prendre soin de son corps. Tout excès est à proscrire. Il faut se reposer. Le travail de bureau n’implique généralement pas d’exercice physique intense, il a donc tendance à s’éterniser. À moins de fixer des limites claires, il est impossible de se ressourcer et de refaire le plein d’énergie, et les idées finissent par se tarir. C’est un cercle vicieux. Si la personne responsable d’un bureau a les qualités nécessaires pour être un mentor, cette personne saura quand dire à son personnel : « C’est le bon moment pour vous reposer. »

Yanai : Au Japon, les personnes qui dirigeants les grandes entreprises ont tendance à montrer l'exemple en travaillant de longues heures. Mais si l'on considère les résultats, c'est une perte de temps.

RF : J'ai plusieurs mentors différents, dont mon entraîneur d'exercice physique et mon entraîneur de tennis. Mais je ne me contente pas de suivre leurs ordres. Parfois, bien sûr, j'accepte ce qu'ils disent et je continue, mais d'autres fois, j'ai des doutes et nous en discutons. De temps en temps, je demande un deuxième avis à un autre entraîneur. C'est pourquoi je pense qu'il est si important de ne pas accepter aveuglément tout ce que dit un mentor, mais de réfléchir et de prendre soi-même ses décisions.

Ouvrir de petites fenêtres


Yanai : La plupart des gens se demandent probablement où se cachent tous ces mentors. Si vous les cherchez, vous êtes sûr de les trouver. Si vous découvrez quelqu'un à qui vous pensez que vous aimeriez parler, contactez-le et demandez-lui s'il est prêt à vous rencontrer. C'est selon moi la meilleure façon de procéder.

RF : On me demande parfois : « Mais qu’est-ce qu’un entraîneur peut bien vous apprendre? » Pour être honnête, même si vous ne retenez que 1 % de ce qu’un entraîneur peut vous dire, c’est déjà suffisant. Ce 1 % contient la possibilité de grandir. Ne vous souciez pas d’intégrer chaque petit conseil ou astuce. L’idée est d’ouvrir ces petites fenêtres pour laisser entrer l’air frais.

Yanai : Où vos fenêtres ont-elles guidé votre attention?

RF : Depuis que j'ai annoncé ma retraite lors de la dernière Coupe Laver à Londres, j'ai fait le bilan de ma carrière. Je me sens vraiment chanceux pour ces 24 dernières années. Puisque la vie continue à partir de maintenant, je veux bien réfléchir à ce que je veux faire. Il y a tellement de causes importantes. Des activités qui ont un impact. Des projets inclusifs. Des idées passionnantes. C'est plaisant d'y penser. Mais pour l'instant, ce qui compte le plus, c'est de passer plus de temps avec ma famille. En tant qu'ambassadeur d'UNIQLO, je participe à un projet visant à former la prochaine génération. Plus de détails sur ce sujet sont à venir.

Yanai : Merci beaucoup, Roger. Votre ouverture d'esprit et votre résilience ont ouvert tant de possibilités passionnantes. Vous avez donné l'exemple en montrant comment aller dans la bonne direction tout en entraînant les autres avec vous. À ce stade, personne ne conteste votre statut de génie du tennis, mais je dirais que vous êtes un génie de la vie. La toile de votre vie a à peine été remplie. Nous sommes impatients de voir l'image prendre forme.

RF : Merci beaucoup. J'ai également hâte.


La puissance du vêtement n°24

Roger Federer


Né le 8 août 1981 à Bâle, en Suisse.
Roger Federer a fait ses débuts sur le circuit ATP en 1998. Il est devenu le meilleur joueur de tennis au monde en 2004, et a conservé cette position pendant 237 semaines consécutives.
Il a également remporté 20 titres du Grand Chelem, dont 8 titres à Wimbledon. Lors de la Coupe Laver à Londres en septembre 2022, Roger a annoncé sa retraite du tennis.

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Tadashi Yanai


Né le 7 février 1949 à Ube, dans la préfecture de Yamaguchi.
Président et PDG de Fast Retailing Co., Ltd. et président, PDG et fondateur d'UNIQLO. Il participe activement aux efforts d'aide aux réfugiés en partenariat avec le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, et aux programmes visant à accroître la durabilité.

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UNIQLO lance un nouveau projet passionnant :
le programme de développement UNIQLO pour la prochaine génération.


Afin de renforcer notre soutien aux enfants dans le monde entier, nous dévoilons une série de programmes variés, en collaboration avec des organisations de premier plan et des athlètes de haut niveau tels que les ambassadeurs mondiaux de la marque Roger Federer, Kei Nishikori, Shingo Kunieda, Gordon Reid, Adam Scott et Ayumu Hirano. Inspirés par l'exemple de Roger, nous sommes en train de planifier des initiatives qui incarnent ses objectifs et ses valeurs. Vous pourrez en savoir plus en 2023 sur nos initiatives communes avec Roger dans les domaines du tennis, de la créativité et de la culture.



La puissance du vêtement n°24

Un événement au Ariake Coliseum de Tokyo, où Roger Federer a organisé un stage de tennis pour enfants avec une cinquantaine d'élèves d'écoles primaires. Le joueur de tennis Kei Nishikori et les joueurs de tennis-fauteuil Shingo Kunieda et Gordon Reid, tous ambassadeurs mondiaux de la marque UNIQLO, ont également participé à des séances de tennis spéciales. Des extraits peuvent être consultés ci-dessous jusqu'au 18 février 2023.




Le projet de t-shirts caritatifs :
rapport d'avancement sur la PAIX POUR TOUS


La puissance du vêtement n°24
Nous vous remercions pour votre soutien continu. Voici un résumé de la manière dont vos dons sont utilisés, par la voix de 3 organisations partenaires.

Rien ne germera si vous ne semez pas de graines. Et la plus petite pousse peut se transformer en forêt.


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Akiko Takai
Secrétaire générale, « Save the Children » Japon

Notre organisation, « Save the Children » , a été fondée au lendemain de la Première Guerre mondiale par une femme britannique nommée Eglantyne Jebb. Dépassant le paradigme des ennemis et des alliés, nous avons commencé par un programme de soutien aux enfants souffrant de la faim.

Un enfant sur six dans le monde vit aujourd'hui dans une région touchée par un conflit armé. Cela représente 450 millions d'enfants à l'échelle mondiale. C'est un chiffre inimaginable.

La phrase « PEACE FOR ALL » (la paix pour tous) résume ce que nous faisons depuis plus d’un siècle. Elle évoque le rétablissement de la paix et l’aide apportée aux enfants contraints de vivre la guerre afin qu’ils puissent avoir une enfance normale. Je suis très reconnaissant que nous puissions collaborer à un projet aussi important.

J'aime le fait que tout le monde puisse y participer. Il suffit de choisir un t-shirt conçu par votre artiste célèbre préféré. Les t-shirts sont accessibles à beaucoup de gens et constituent un excellent moyen de partager un message. Et si vous préférez porter le t-shirt sous un autre vêtement, vous pouvez garder ce message près de votre cœur. Les t-shirts sont peut-être un point de départ modeste, mais ils peuvent mener à un changement mondial. Rien ne poussera si vous ne semez pas de graines. Ici, les graines sont les t-shirts. Et la plus petite graine, cultivée avec soin, peut un jour devenir une forêt.

Les dons serviront à aider les enfants vivant dans des régions en difficulté telles que l'Ukraine et les pays accueillant des réfugiés ukrainiens, ainsi que l'Afghanistan, le Bangladesh, la Turquie, le Liban et le Mozambique.

Ils nous aideront également à créer des « espaces adaptés aux enfants » (Child Friendly Spaces ou CFS en anglais). Dans l'environnement inconnu d'un camp de réfugiés, les enfants ont du mal à jouer librement. Beaucoup ont vécu des expériences très difficiles. Ces espaces leur permettent de se sentir comme des enfants, sans anxiété, où ils peuvent courir, crier et être eux-mêmes. Notre objectif est de créer des CFS dans les centres d'évacuation, afin que ces enfants puissent retrouver leur enfance.

Une organisation internationale privée à but non lucratif, œuvrant pour un monde où les droits des enfants sont une réalité.


Save the Children

Fondée en 1919, « Save the Children » s'efforce de soutenir les enfants du monde entier. La fondatrice Eglantyne Jebb a rédigé la Déclaration de Genève sur les Droits de l'Enfant, le premier document international promouvant les droits de l'enfant. Ce concept est à l'origine de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant, CNURDE (United Nations Convention on the Rights of the Child ou UNCRC en anglais). Œuvrant pour un monde où tous les enfants peuvent conserver le droit de vivre, le droit de grandir, le droit d'être protégés et inclus dans la société, ils organisent des actions d'aide à l'enfance dans environ 120 pays. Pionniers dans le domaine des droits de l'enfant, ils sont reconnus par les Nations Unies et les gouvernements nationaux pour leur expertise et continuent d'apporter des changements révolutionnaires dans le monde entier.

http://www.savethechildren.com/

La puissance du vêtement n°24

©Seyba Keita / Save the Children
Les écoles au Mali recevant un soutien demandent aux enfants de se laver les mains avant d'entrer dans la classe.



Pas juste un t-shirt, mais un t-shirt qui a un objectif précis.


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Olaf Tchongrack
Responsable des partenariats avec les entreprises, HCR

Je suis en Pologne, près de la frontière ukrainienne, où, aujourd'hui encore, des réfugiés ukrainiens continuent d'arriver, en quête de sécurité. Grâce au soutien de nos donateurs du secteur privé, tels qu'UNIQLO et sa clientèle, le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, a pu aider les familles réfugiées qui en avaient cruellement besoin : de l'aide financière à l'assistance psychosociale, en passant par l'équipement des centres d'accueil pour les nouveaux arrivants, principalement des femmes et des enfants. Je peux voir l'impact réel et concret de notre partenariat avec UNIQLO.

Depuis plus de dix ans, le HCR est fier de collaborer avec UNIQLO pour aider les personnes qui ont été forcées de quitter leur foyer. Comme de plus en plus de familles sont déplacées de force, non seulement dans cette région mais dans le monde entier, ce soutien devient de plus en plus vital.
Du don de millions de vêtements à l'aide d'urgence, UNIQLO a apporté une aide indispensable au HCR et aux personnes qu'il sert. Afin d'engager et de mobiliser davantage de soutien, ils ont partagé des témoignages de personnes réfugiées et le fruit de notre partenariat avec leur clientèle, en magasin et en ligne.

La campagne UNIQLO PAIX POUR TOUS touche également un public mondial avec son appel à rendre le monde meilleur. Les t-shirts PAIX POUR TOUS sont plus que de simples vêtements ; ils sont des symboles de solidarité et d'inclusion. Des milliers de personnes portent ces t-shirts, dans de nombreux pays différents. UNIQLO veille à ce que les messages positifs de paix et d'unité de la campagne soient vus et entendus.

Les dons de la campagne PAIX POUR TOUS ont été une source supplémentaire de financement, en plus du soutien continu de l'entreprise, et aideront le HCR à continuer à fournir une assistance humanitaire vitale aux populations déplacées de force dans des zones d'urgence telles que l'Afghanistan, le Bangladesh, le Burkina Faso, la République démocratique du Congo, l'Éthiopie, le Myanmar, le Nigeria, le Pakistan et l'Ukraine. Avec plus de 100 millions de personnes déplacées de force dans le monde, un chiffre stupéfiant qui continue malheureusement à augmenter chaque année, nous nous tournons de plus en plus vers nos partenaires tels qu'UNIQLO pour leur innovation, leur générosité et leur action collective.

Le secteur privé a joué un rôle crucial tant dans la réponse humanitaire que dans le développement de solutions durables pour ceux qui en ont le plus besoin. Nous sommes reconnaissants à UNIQLO pour son engagement et son soutien de longue date et nous nous réjouissons de poursuivre notre travail ensemble pour aider les personnes contraintes de fuir.


Protéger les personnes contraintes de fuir leur foyer en raison de conflits et de persécutions.


HCR

Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, mène l'action internationale visant à protéger les personnes contraintes de fuir en raison de conflits et de persécutions. Il fournit une aide vitale, notamment des abris, de la nourriture et de l'eau, contribue à la protection des droits de la personne et élabore des solutions garantissant à ces personnes un lieu sûr où elles peuvent s'installer et se construire un avenir meilleur. En savoir plus :
https://www.unhcr.org

La puissance du vêtement n°24

©UNHCR/William Ejalu
Livraison de matériel de secours aux Somaliens bloqués par une inondation.



Les filles ont le droit de choisir leur voie. Nous sommes là pour les aider.


La puissance du vêtement n°24
Colin Rogers
Responsable de la préparation et de la réponse aux catastrophes, Plan International Global Hub

Notre priorité est d'aider les enfants, et en particulier les filles, qui vivent dans des conditions difficiles. En leur offrant des possibilités d'éducation et de formation professionnelle, nous contribuons à leur donner les moyens de prendre leur destin en main.

Dans les régions et les pays où les filles n'ont pas accès à une éducation de qualité, elles sont souvent contraintes d'abandonner l'école tôt, ou même de se marier dès l'âge de 11 ans. De nombreux parents et familles pensent que le mariage protégera ces filles, mais dans la réalité, elles sont trop souvent exposées à des violences et des abus qu'aucun enfant ne devrait jamais subir.

L'éducation est une période de préparation, pendant laquelle on peut déterminer le cours de sa vie, mais aussi une occasion d'élargir ses options quant à la manière de vivre. C'est également un principe fondamental de l'égalité sociale. L'enfance devrait être synonyme de joie, de rêves et de jeux.

De nombreux enfants dans le monde souffrent d'insécurité alimentaire. Mais si les programmes de cantine scolaire étaient plus solides et plus accessibles, cela contribuerait grandement à retenir les élèves jusqu'à l'obtention de leur diplôme. Le renforcement des programmes de repas scolaires est l'un de nos principaux centres d'intérêt.

Si nous pouvons utiliser cet outil pour aider les enfants à recevoir une éducation complète, ils pourront devenir des leaders, des personnalités politiques, des enseignants et enseignantes, des responsables dans leurs communautés et au-delà. Cela augmentera leurs chances de contribuer à l'amélioration et à la santé de la société à l'avenir.

En portant un t-shirt de la collection PAIX POUR TOUS, vous pouvez faire passer le message de la paix dans le monde et aider à motiver ceux qui vous entourent. Il ne s'agit pas d'un simple don, mais d'un mouvement qui a le potentiel de devenir puissant. UNIQLO a les moyens de créer un tel changement à travers le monde. Notre espoir est de continuer à mettre en lumière les crises humanitaires qui méritent une plus grande attention, afin d'assurer l'aide aux personnes dans le besoin. Il est très excitant d'imaginer les liens qui se créeront entre les personnes qui porteront ces t-shirts.

Soutenir la progression des droits des filles confrontées à la pauvreté et à la discrimination.


Plan International

Fondée en 1937 par le journaliste britannique John Langdon Davies et son ami Eric Muggeridge sous le nom de Foster Parents Plan for Children in Spain, Plan International a commencé par créer un orphelinat pour accueillir les enfants qui avaient perdu leurs parents pendant la guerre civile espagnole. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'organisation s'est concentrée sur l'aide humanitaire en France et en Angleterre, avant de s'étendre à l'échelle mondiale. Après la reconstruction de l'Europe après la guerre, ses activités ont été réorientées vers les pays en développement en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud. En tant qu'ONG internationale, son objectif est d'améliorer les conditions de vie des enfants, en mettant l'accent sur l'aide aux filles et aux femmes.
https://www.planusa.org/

La puissance du vêtement n°24

©Plan International
Des enfants vietnamiens discutent de la nécessité de mettre fin aux mariages à un jeune âge.



Un simple t-shirt a le pouvoir de promouvoir la paix.


Il est temps d'agir, au nom de la paix dans le monde. Des personnalités qui partagent cette vision avec UNIQLO se sont portées volontaires pour concevoir des t-shirts incarnant leurs visions de la paix. 100 % des bénéfices* vont à des organisations internationales qui aident les personnes en situation de précarité et/ou touchées par la discrimination, la violence, les conflits et les catastrophes naturelles. En portant ces t-shirts, diffusez notre espoir de paix dans le monde et notre rêve d'un avenir où chacun pourra vivre en sécurité.
Notre souhait, c'est de voir un monde dans lequel on se sent en sécurité, tous les jours. UNIQLO continuera à élargir cette initiative, en travaillant avec des personnes du monde entier.

https://www.uniqlo.com/ca/fr/special-feature/peace-for-all